La Covid_19 a beaucoup chamboulé les esprits et notre programme : spectacles reportés du printemps à l’automne 2020, voire au printemps 2021, créations annulées ou déplacées, agenda incompatibles… bref nous avons attendu le plus possible pour imaginer cette première partie de saison 2020-2021, et par conséquence nous avons dû inventer une communication de dernier moment. Voilà qui explique en partie ce dépliant aux descriptions lapidaires.
Finalement déterminée au mois de juin, la programmation annoncée ici reste pleine d’inconnues. Elle porte, pour qui la lit en cet automne 2020, la trace de notre état d’esprit du début de l’été, quand, au sortir de cet incroyable événement que fut le confinement, nous avons tenté de renouer le présent avec le futur. Elle enjambe le mois de septembre, qui sera imaginé à partir des expériences de l’été. Elle maintient la présence d’artistes africains, perspective prévue de longue date, en refusant d’acter par avance un cadenassage des frontières.
Ne serait-ce pas plutôt le temps de les ouvrir plus largement à ceux-là qui, pour les affronter depuis longtemps, ont peut-être à nous apprendre sur la résistance aux dérégulations et dérèglements, prédations et épidémies ?
Parce que là, maintenant, nous tous, ce n’est pas à une nouvelle forme de dépliant qu’il faut réfléchir, mais à un changement de programme général, non ?