Un débat est organisé entre Bernard Friot et un Contradicteur libéral.
Problème : on attend Bernard Friot qui ne vient pas.
Le Modérateur décide d’annuler le débat. Un Gilet Jaune furieux d’être venu pour rien oblige le Modérateur à endosser le personnage de Bernard Friot pour faire face au Contradicteur.
Commence alors un débat houleux et loufoque entre ces 3 personnages qui vont s’affronter sur des notions de valeur économique, de salaire à vie, de création monétaire, de tondeuse et d’État social…

Posons une question simple. Prenons l’exemple que Bernard Friot cite souvent : si je tonds la pelouse de la mairie, c’est un acte non productif économiquement ; si un fonctionnaire territoriale tond cette pelouse, on dira que c’est non seulement improductif mais en plus que c’est une dépense publique ; si c’est dans le cadre d’un emploi chez Veolia qu’un employé tond la pelouse de la mairie, il s’agit alors d’un acte productif de valeur économique. Pourquoi ? Qui institue cette valeur économique ? Qui détient ce pouvoir sur la société ? Sur quels mécanismes reposent les fondements de cette création de valeur économique ? La réponse à la question influe sur nos vies : salaire, chômage, société… tout dépend de la valeur économique !

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© Collectif 12

Vendredi 2 juillet à 20h + ouverture du Plein été

Samedi 3 juillet à 18h avec Fabrique du possible

15h – 17h  : conférence / rencontre avec William Loveluck, animée par Jean-Patrick Abelsohn, organisée en partenariat avec l’Université Populaire du Mantois sur l’histoire du travail et la notion de valeur en économie du travail (théorie marxiste)
18h : spectacle En attendant Friot
19h30 : débat à partir du spectacle et de la conférence de l’après-midi et buvette (foyer et cour)

Genre : théâtre contemporain
Durée :  1h25
Dès :  15 ans

FABRIQUE DU POSSIBLE

Arthur Rimbaud écrit « Jamais je ne travaillerai » dans le poême « Vierge folle » qui figure dans le recueil de 1873 « Une saison en enfer ».
80 ans plus tard, Guy Debord, théoricien du mouvement situationniste écrit « Ne travaillez jamais » sur un mur parisien.
Et ce slogan fut l’un des premiers mot d’ordre apparu à Nanterre en 1968.

Il est certain qu’il faut « travailler » la question puisqu’ interroger le travail, c’est interroger la valeur…

C’est ce à quoi « s ’emploiera » William Lovelük dans cette première partie de journée. Il est membre du collectif des traducteurs de l’ouvrage « Ne travaillez jamais » dont l’auteur gallois, Alastair Hemmens.

Il présentera les idées développées dans le livre et le courant de réflexion critique sur la valeur et échangera de longs moments.

Cette séquence était initialement prévue le 22 mai 2020 dans le cadre du cycle « Autour du travail » initiée avant la crise sanitaire par l’Université Populaire du Mantois.

En partenariat avec l’Université Populaire du Mantois.

DISTRIBUTION

• Distribution : Cyril Hériard Dubreuil, Sylvain Martin, Jean-Paul Rouvrais

PRODUCTION

Soutiens : DRAC Île-de-France, SPEDIDAM, région Île-de-France, ADAMI

Partenaires : Le Colombier, Anis Gras, Collectif 12, Foyer Pour Tous (Mézos), Lilas En Scène